Depuis janvier 2002, date de sa création, l’association Sol'Esperança a pour objectif d’aider les plus démunis.
« On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout », disait l’Abbé Pierre. Les amis de Sol’Esperança ont bien entendu ce message et chacun sait que les tâches sont incommensurables. Ils s’attachent cependant à faire « un peu » pour aider, notamment des enfants et des femmes dans des pays défavorisés et ce qui leur semble « peu » peut-être beaucoup pour « eux ».
Sol’Esperança avait comme objectif, au départ, d’aider des enfants démunis d’un centre de formation l’EPIL (Ecole Professionnelle Imma Luiza) d’un orphelinat dirigé par les Frères de St Gabriel, à Diamantine au Brésil. Ce centre, qui accueille une soixantaine de jeunes garçons issus des milieux les plus défavorisés, était appelé à disparaître, faute de moyens. Il a été sauvé grâce à un réseau de parrainages individuels et collectifs mis en place par l’association, qui chaque année accompagne ces jeunes dans leur formation.
En 2004 le dynamisme et la générosité des bénévoles permettent à l’association d’étendre son action à un autre centre de formation professionnelle de Nova Contagem au Brésil tenu également par les Frères de St Gabriel. Là encore Sol’Esperança a apporté une formidable bouffée d’oxygène à ces jeunes, issus d’une favela limitrophe, qui viennent y chercher une solution pour construire leur avenir.
L'Epil étant fermé à partir du 1er Janvier 2017 nos actions pour le Brésil seront menées uniquement près de Nova Contagem.
Puis les besoins sont tels, que l’association se propose de répondre aux appels d’un autre continent. C’est vers l’Afrique que les regards se sont tournés. Le Burkina Faso devient un nouvel engagement des actions d’aides menées par Sol’Esperança. Elles consistent principalement à accompagner le travail des Sœurs burkinabées de la communauté de Torfou qui font un travail remarquable de formation et d’éducation pour les enfants issus de familles paysannes vivant en bordure du désert sahélien.
Sol’Esperança apporte son appui à cette congrégation et soutient à travers des réseaux de parrainage une école primaire à Fara, accueillant 360 élèves et une école primaire et un collège St Charles à Ouahigouya.
Puis un projet de « maison de la mère et de l’enfant » C.R.E.N. (Centre de Récupération et d’Éducation Nutritionnelle) à la Toden, est mis en place, afin d’aider les mamans africaines à être logées dignement et de rester proches de leur bébé, le temps des soins. L’association Sol’Esperança a financé la construction.
Dans le cadre du CSPS (Centre de Santé et de Promotion Sociale) de Koudougou, l’association a contribué à la construction d’une maternité dans le village de Guy. Elle poursuit son aide au niveau de l’équipement pour que les mamans soient accueillies dans de bonnes conditions.