Le parrainage peut être individuel ou collectif
Le parrainage individuel est un acte par lequel une personne physique ou morale s’engage à subvenir pécuniairement aux besoins d’un enfant afin qu’il puisse suivre une scolarité normale dans de bonnes conditions, tout en le maintenant dans son environnement et son milieu familial. Le parrainage est un geste humanitaire qui n’entraîne aucune obligation du filleul vis-à-vis du parrain, ni aucun droit du parrain sur le filleul. Le parrain s’engage à respecter la culture, les traditions et les convictions de l’enfant et de son pays. Pour le filleul, le fait d’être parrainé est valorisant ; il existe une personne, une famille qui pense à lui ; c’est une ouverture sur le monde.
Durée du parrainage individuel
Pour les enfants de l’Ecole primaire, le soutien à l’enfant est le plus souvent nécessaire pendant plusieurs années. Il s’agit d’un engagement à long terme. Cela nécessite un apport de ressources régulières et une correspondance basée sur un échange qui s’inscrit dans la durée. Un rapport de confiance s’établit, au long des années, un lien affectif peut se créer. Il est possible de continuer à soutenir l’enfant lorsqu’il entre au Collège.
Pour les jeunes du Collège, l’accompagnement peut durer 4 ou 5 ans soit le temps des études.
Le rythme des échanges
L’engagement à travers un parrainage individuel nécessite un minimum d’échanges. Une correspondance avec une moyenne de 3 courriers (lettres, cartes postales…) dans l’année est souhaitée.
Ces lettres transitent par des personnes se rendant au Burkina ou revenant de ce pays. L’acheminement est ainsi plus sûr.
Il est recommandé d’envoyer de temps à autre une photo pour concrétiser le parrainage aux yeux du filleul.
Etant donné les différences de culture et les difficultés des enfants à écrire (surtout en début d’Ecole Primaire,) le parrain ne doit pas s’attendre à des lettres très personnalisées, les premières années.
Il est déconseillé d’envoyer une carte pour l’anniversaire de l’enfant (ceci pour ne pas créer de gêne à l’égard des enfants qui ne connaissent pas précisément leur date de naissance).
De la même façon, l’envoi de cadeaux individuels n’est pas souhaitable afin de ne pas créer de disparités entre les enfants parrainés et ceux qui ne le sont pas.
A l’occasion de Noël, l’équipe des enseignants sur place prévoit d’offrir à chacun un petit cadeau et un repas de fête à tous les élèves de l’école, même ceux qui ne sont pas parrainés; les personnes qui veulent y apporter leur contribution, peuvent faire un don exceptionnel pour marquer l’événement auprès de tous les enfants.
Le parrainage collectif est un acte de solidarité tout aussi important et un engagement qui s’inscrit dans la durée. Il permet de soutenir financièrement la scolarisation d’enfants issus d’une famille pauvre, ne bénéficiant pas d’un parrainage individuel.
Dans cette forme de parrainage, il n’y a pas d’échanges avec un enfant en particulier.
Financièrement, le parrainage se traduit par un versement dont le montant est fixé par le Conseil des Sœurs Burkinabées et approuvé par l’Assemblée Générale. Ce versement peut s’effectuer par chèque ou par prélèvement, selon l’établissement. Le non paiement du parrainage pendant un an et après deux rappels est considéré comme un désengagement.
Si des filleuls quittent l’école en cours d’année pour diverses raisons, les parrainages déjà versés deviennent collectifs et les sommes versées ne sont pas remboursées. Un parrainage pour un nouvel enfant pourra se mettre en route à la rentrée qui suit, si tel est le souhait du parrain.
Une demande de renouvellement de l’engagement est envoyée chaque année, au mois d’août, pour l’année scolaire suivante.
Le contrat du parrainage peut être suspendu ou interrompu sur simple courrier de la part du parrain à l’association.
Lorsque le parrainage se met en place en cours d’année scolaire, la cotisation sera calculée au prorata des mois de scolarité restants.
- L’Association s’engage
- A transférer sur place les fonds provenant des parrainages (à travers l’association Alfred Diban)
- A communiquer avec les Sœurs Burkinabées, nos référentes sur place qui veillent à la bonne utilisation de l’argent versé.
- A assurer la liaison entre les parrains et les filleuls, à transmettre les informations et le courrier.